jeudi 18 octobre 2007

FIAC - Foire internation d'art contemporain de Paris

art contemporain à Paris
clipped from www.fiacparis.com

La 34ème édition de la FIAC se tiendra au coeur de Paris, au Grand Palais et dans la Cour Carrée du Louvre, du 18 au 22 octobre 2007.

blog it

jeudi 4 octobre 2007

Rothko, à ROME

rothko 2 Les compositions de couleur qui ont fait sa réputation sont là, bien sûr, huiles et acryliques sur toile, intitulées Black over Reds, Dark Greens on Blue with Green Band, allusivement N° 15, N° 20, N° 11 ou, encore plus simplement, Untitled. Mais le mystérieux Mark Rothko, qui naquit en Russie et se suicida à New York le 25 février 1970, est aussi présent avec des tableaux plus inattendus car plus « classiques », c’est-à-dire figuratifs, dont des œuvres surréalistes de jeunesse, un autoportrait de 1936 ou une Entrée de métro de 1938. Au total, c’est une véritable rétrospective, avec environ 65 tableaux,rothko qu’a réussi à monter le commissaire Oliver Wick, à partir des fonds des musées américains, anglais, allemands, canadiens ou australiens, ainsi que des collections de la famille. Vu les prix atteints par Rothko (73 millions $ en mai 2007), on peut sup poser que ce genre de rassemblement se fera de plus en plus rare. En attendant l’ouverture du Maxxxi et du Macro (les institutions dédiées à l’art contemporain dessinées par Zaha Hadid et Odile Decq), c’est aussi un moyen de replacer Rome sur la route des grands événements culturels : le Palazzo delle Esposizioni rouvre pour l’occasion au public après une longue restauration.

Mark Rothko, au Palazzo delle Esposizioni, du 6 octobre 2007 au 6 janvier 2008

En savoir plus

lundi 1 octobre 2007

Warhol Pop-art

Warhol (extraits de Andy Warhol. Rétrospective, Centre Georges Pompidou
« Si vous voulez tout savoir sur Andy Warhol, vous n’avez qu’à regarder la surface de mes peintures, de mes films, de moi. Me voilà. Il n’y a rien dessous. »


« Si je peins de cette façon, c’est parce que je veux être une machine, et je pense que tout ce que je fais comme une machine correspond à ce que je veux faire. »


« On a souvent cité cette phrase de moi : "j’aime les choses barbantes". Eh bien je l’ai dit et c’est ce que je pense. Mais cela ne veut pas dire que ces choses-là ne me barbent pas. Bien sûr, ce que je trouve barbant ne doit pas le paraître à d’autres, car je n’ai jamais pu regarder jusqu’au bout les émissions d’aventure à la télé, parce que ce sont à peu près les mêmes intrigues, les mêmes plans et les mêmes montagnes encore et encore. Apparemment, la plupart des gens adorent regarder à peu près la même chose du moment que les détails changent. Moi, c’est tout le contraire. Si je dois regarder la même chose que la veille au soir, je ne veux pas que ce soit à peu près la même, je veux que ce soit exactement la même. Parce que plus on regarde exactement la même chose, plus elle perd son sens, et plus on se sent bien, avec la tête vide. »


« Ce qui est formidable dans ce pays, c’est que l’Amérique a inauguré une tradition où les plus riches consommateurs achètent en fait la même chose que les plus pauvres. On peut regarder la télé et voir Coca-Cola, et on sait que le président boit du Coca, que Liz Taylor boit du Coca et, imaginez un peu, soi-même on peut boire du Coca. Un Coca est toujours un Coca, et même avec beaucoup d’argent, on n’aura pas un meilleur Coca que celui que boit le clodo du coin. Tous les Coca sont pareils et tous les Coca sont bons. Liz Taylor le sait, le président le sait, le clodo le sait, et vous le savez. »


« Une fois qu’on est pop, on ne peut plus voir les signaux de la même façon. Et une fois qu’on a commencé à penser pop, on ne peut plus voir l’Amérique de la même façon. À partir du moment où on met une étiquette, on franchit le pas. Je veux dire, on ne peut plus revenir en arrière et voir la chose sans son étiquette. On voyait l’avenir et ça ne faisait aucun doute. On voyait des gens passer devant sans le savoir, parce qu’ils pensaient encore comme autrefois, avec des références au passé. Mais il suffisait de savoir qu’on était dans l’avenir, et c’est comme ça qu’on s’y retrouvait. Il n’y avait plus de mystère, mais les surprises ne faisaient que commencer. »


« Les artistes pop faisaient des images que tous les passants de Broadway pouvaient reconnaître en un quart de seconde : des bandes dessinées, des tables de pique-nique, des pantalons, des personnes célèbres, des rideaux de douche, des réfrigérateurs, des bouteilles de Coca… Toutes ces choses modernes formidables, que les expressionnistes abstraits s’efforçaient de ne surtout pas remarquer. »


« Je ne crois pas que ce soit bientôt la fin du Pop Art. Les gens s’y intéressent et l’achètent encore, mais je ne saurais pas vous dire ce que c’est que le Pop Art, c’est trop compliqué. Ça consiste à prendre ce qui est dehors et à le mettre dedans, ou à prendre le dedans et à le mettre dehors, à introduire les objets ordinaires chez les gens. Le Pop Art est pour tout le monde. Je ne crois pas que l’art devrait être réservé à quelques privilégiés, je crois qu’il doit s’adresser à la masse des Américains, et d’ailleurs ils sont généralement ouverts à l’art. Je pense que le Pop Art est une forme d’art aussi légitime que les autres, l’impressionnisme, etc. Ce n’est pas de la frime. Je ne suis pas le grand prêtre du Pop Art, je suis simplement un de ceux qui travaillent là-dedans. Je ne m’inquiète ni de ce qu’on écrit sur moi ni de ce que les gens peuvent penser de moi en le lisant. »


« Je n’ai jamais compris pourquoi, quand on meurt, on ne disparaît pas tout bonnement. Tout pourrait continuer comme avant, à la seule différence qu’on ne serait plus là. J’ai toujours pensé que j’aimerais avoir une tombe sans rien dessus. Pas d’épitaphe, pas de nom. J’aimerais en fait qu’on lise dessus : "fiction". »